Après l’effort le réconfort !

Après les Aves, nous sommes partis direction Bonaire, où nous espérions passer du bon temps, mais les gens n’avaient pas un air sympa, alors le lendemain matin nous sommes repartis vers Curaçao, dans Spanish water. C’est une baie complètement fermée de toute mer, et pour rentrer on passe dans un chenal de 50 mètres de large.

Cela fait extrêmement bizarre de se retrouver en plein milieux des terres sur un bateau !

Et puis arrivé en plein milieux de la baie, qui nous voyons ? Kafeoli bien entendu. Ils nous avaient dit qu’ils allaient à un autre endroit, mais finalement, non.

Au bout d’environ 10 jours, nous sommes repartis vers le large, mais les coast guard nous ont suivi d’abord jusqu’au bout de l’île en vedette, puis après un hélicoptère nous est passé juste au dessus de nous, et vers le soir un avion de la majestueuse compagnie coast guard nous a frôlé.

Ensuite, est venu le temps de l’effort.

Notre route était de remonter direction Jamaïque puis, vers le milieu de la mer Caraïbe ouest de redescendre vers les San Blas, tous ce détour pour éviter le « cap Horn » de la Caraïbe.

Dés le deuxième jour de mer, la tempête arriva. Le vent rentrait de plus en plus fort, et nous arrisons. Comme nous sommes 5, on avait 3 heures de quart (2 heure de barre + une de pilote).

Pendant la première heure de mon quart, il y avait une grosse mer, et de grosses vagues faisaient monter le pont de quelques centimètres. A une de ces vagues, la tour où il y a tous les instruments se souleva, et tous s’arrêta. Plus de compas électronique, plus d’anémomètre, et surtout plus de pilote automatique. Il ne nous restait plus que notre petit compas qui oscillé de 60° à chaque mouvement de barre…

Il nous restait deux jours de mer, et nous barrions toute la journée.

C’est sûrement une des pire traversée que nous ayons faites, mais au moins nous savons bien barrer au compas magnétique !

Le pire, c’est que c’était juste un petit cour circuit de l’anémomètre qui a tout éteint. Des erreurs qui ne pourront plus nous arriver dans le Pacifique.

Bref, après toutes ces péripéties, nous sommes arrivés au San Blas, de petites îles au ras de l’eau avec des cocotiers de partout, et des petits indiens qui vivent là-bas.

Directement, nous avons vu un autre Wharram que nous connaissions (par correspondance), c’est Grand Pha (qui veut dire Paix Harmonie Amour), et un autre catamaran. Nous sommes allés tous dans un petit mouillage bien abrité, avec de l’eau bleu « qui fait mal aux yeux », bref un mouillage paradisiaque.

Puis une semaine après Grand Pha devait partir, et là, nous apercevons Kafeoli qui passe au large.

Ensuite, on a mis l’ancre dans une petite baie (assez remplie quand même) puis on a plongé en PMT (palme masque tuba) et là, une petite tortue est passée devant nous, puis une magnifique et immense raie était posée dans le sable.

On a passé quelques jour superbe, à s’éclater tous les jours dans ces îles paradisiaques…